1. |
Au milieu
03:10
|
|||
AU MILIEU (A/C : Daniel Jea)
Dans cet endroit il y a
Des mondes qui se croisent
Des filles ici et là
Et des blondes qui se boivent
A l’intérieur on voit
Des garçons éperdus
Qui s’aventurent aussi par là
Dans des angles inconnus
Et l’ivresse qui plane
Et les heures qui s’étirent
Les envies qui nous gagnent
Les bouches qui se désirent
Et au milieu
Au milieu
Et au milieu
Dans les rues on s’aventure
Des images plein la tête
Des dessins plein les murs
Et des visages de fête
Parfois on aperçoit
Des singes enlacés
Des songes dévoilés
Que l’on trouve allongés là
Des souliers envolés, suspendus
Des mots de passe perdus
Des paroles lancées puis oubliées
Des serrures brisées
Et au milieu
De tout ça
Au milieu
Au milieu
De tout ça
Et au milieu
De torrentielles pluies
De désirs, de quiétude
Des décibels de vie
Qui noient la solitude
Au son des verres sifflés
Au fond de ces rêves vidés
Sur des hymnes oubliés
Les sens délivrés
De plein fouet affronter
La bourrasque et l’écume
Sur un fil s’élancer
Eviter le bitume
Et au milieu
Et au milieu
Au milieu
De tout ça
Au milieu
Tu es là
|
||||
2. |
Désaligné
03:09
|
|||
DÉSALIGNÉ (A/C : Daniel Jea)
Je me réveille à peine
Je n’me souviens de rien
Dehors la nuit qui traîne
M’encourage à deux mains
Je me révèle à peine
Allongé sur tes seins
Déjà la vie m’appelle
Encore un peu plus loin
Je me refais la scène
Non je ne crains plus rien
Déjà l’envie m’appelle
Je n’réponds plus de rien
Désaligné
Se réveiller
Désaligné
Derrière la peur qui tangue
Et repart d’où elle vient
Là dans nos coeurs exsangues
Repoussée au plus loin
En plongée sous ta langue
Non je ne crains plus rien
Les promesses d’herbes folles
A l’orée des chemins
Envahissent et affolent
Le désir, le destin
Soudain la nuit s’envole
Le vertige revient
Désaligné
Eveillé
Désaligné
Se réveiller
Désaligné
Rêve éveillé
Ce rêve
L’attraper au vol
Le saisir
Ne plus le lâcher
|
||||
3. |
Comme un arbre
05:57
|
|||
COMME UN ARBRE (A/C : Daniel Jea)
Ecoute
Ecoute les branches
Ecoute
Ecoute les branches livrées au vent
Ecoute, écoute
Les pieds au sol, les yeux au ciel
Ecoute
La tête enracinée dans les étoiles
Ecoute
Comme un arbre
Tu te sens bien, je me sens libre
Comme un arbre
Tu te déploies, je me délivre
Comme un arbre
Tu vas et viens, je me sens vivre
Comme un arbre
Entre tes bras, en équilibre
Ecoute
Sur cette peau d’écorce, sous ce manteau de sève
Ecoute
Ecoute
Ces bras de feuilles qui s’entrecroisent
Ecoute
Ecoute
Sous ses yeux de cire qui se croisent
Ecoute
Comme un arbre
Tu te sens bien, je me sens libre
Comme un arbre
Tu te déploies, je me délivre
Comme un arbre
Tu vas et viens, je me sens vivre
Comme un arbre
Entre tes bras, en équilibre
(x 2)
Comme un arbre
Comme un arbre
Comme un arbre
Entre tes bras, en équilibre
|
||||
4. |
J'avoue
04:36
|
|||
J'AVOUE (A/C : Daniel Jea)
Un instant j’ai bien cru que la terre avait bougé
Un instant j’ai bien vu mon corps trembler
Un instant j’ai bien lu dans tes yeux qui laissaient filer
Cet instant suspendu que le temps défiait
J’avoue
J’avoue
J’avoue
J’me sens fort
Une fois dans tes yeux
A quels moments, je n’compte plus, j’ai eu envie d’tout lâcher
Mais chaque fois, même perdu, j’ai fini par m’accrocher
Par moments, je n’sais plus, j’suis tombé, j’me suis couché
Même pas mort, même si mal, j’ai fini par me rel’ver, retomber, me rel’ver
J’avoue
J’avoue
J’avoue
J’me sens fort
Au travers de tes yeux
Parfois il y a tout ce passé que l’on veut désespérément, absolument oublier
Mais à trop le nier, dans l’présent, on finit par rester empêché
Parfois j’aurais bien voulu hurler, mais aucun son ne sortait
Alors ok ok, ok bien sûr touché, mais jamais non jamais, jamais coulé
J’avoue
J’avoue
J’avoue
J’me sens fort
A travers tes yeux
A mesure que j’avance je ne m’sens toujours qu’au début
Des plaisirs à déjouer, des désirs éperdus
Sur ta peau qui me lance tant de défis espérés
Sur ton corps je m’élance à la volée
J’avoue
J’avoue
J’avoue
J’suis si fort
Dans tes yeux
J’avoue
J’avoue
J’avoue
J’suis si fort
Quand tes yeux sont mes yeux
|
||||
5. |
Quitte moi
04:25
|
|||
QUITTE MOI (A/C : Daniel Jea)
Juste le temps de
Juste ce qu’il faut
A peine plus si tu veux
Mais pas trop
Je garde la chaleur
D’l’amour à la louche
J’ai encore l’odeur
Ton goût bien en bouche
Quitte-moi, quitte-moi
Jusqu’au bout, jusqu’au bout
Quitte-moi, quitte-moi
Jusqu’au bout, jusqu’au bout
De la rue
Eloigne toi
Pour aller là-bas
Laisse-moi
Mais seul’ment jusque là
J’n’ai rien oublié
Je n’me lasse pas
De me retrouver
Echoué dans tes bras
Quitte-moi, quitte-moi
Jusqu’au bout, jusqu’au bout
Quitte-moi, quitte-moi
Jusqu’au bout, jusqu’au bout
Mais reviens à chaque fois, chaque fois
Tout au bout, tout au bout
A chaque fois, chaque fois
Tout au bout, tout au bout
De la rue
|
||||
6. |
Tout est mieux
02:58
|
|||
TOUT EST MIEUX (A/C : Daniel Jea)
Les travaux des voisins
Les hurlements d’leur chien
Les appart’ments minuscules
Les loyers indécents
Le périph’ bondé
Le type hors de lui au volant
Les sermons du banquier
le regard droit et glaçant
Le déluge de pluie dans la gueule
La sueur dans l’dos au réveil
Les odeurs du métro
Ou bien les playlists des radios
Tout est mieux, tout est mieux, tout est mieux
Avec toi
Tout est mieux, tout est mieux
Avec toi
Les fins d’mois qui commencent au début
Les factures qui s’enchainent
Les procès d’mon ex
Les lend’mains d’fête
Les gueules de bois au fond du lit
Le demi à cinq balles
Les amis au bout d’leur vie
Le bruit d’la ville, infernal
Et toutes les nuits
Les saoulards sous mes f'nêtres
Les insomnies et les doutes
Sans parler des crises d’ados
Qui s’accumulent et à ça, s’ajoutent
Tout est mieux, tout est mieux, tout est mieux
Avec toi
Tout est mieux, tout est mieux, tout est mieux
Avec toi
Tout est mieux, tout est mieux,
Tout ça n’existe pas
|
||||
7. |
À l'instinct À l'instant
03:20
|
|||
À L'INSTINCT, À L'INSTANT (A/C : Daniel Jea)
Maintenant
Viens
Comme ça
Maintenant
C’est parti
C’est comme ça
Ne m’demande pas pourquoi
Plus l’temps d’attendre
C’est là
Je n’te demande pas pourquoi
Il n’y a rien à comprendre
C’est juste là
Comment l’expliquer, je n’sais pas, voudrais bien
Pas vraiment sûr que cet instant dure
Mais je sens qu’c’est
Maintenant
A l’instinct, à l’instant
Dans ces mains, à présent
Ecoute, sans frein, sur le coup, tu me rejoins
Ecoute, j’enfreins, sans doute aucun, je te rejoins
Je m’élance et j’ignore où je plonge
Tu t’élances et t’ignores où tu plonges
C’est la chute, c’est la chute
Il n’y plus rien qui te maintient
C’est la chute c’est la chute
Il n’y plus rien qui me maintient
A l’instinct, à l’instant
Tu prends mes mains, à présent
A l’instinct, à l’instant
Je prends tes mains, à présent
A l’instinct, à l’instant
Dans ces mains
Maintenant
|
||||
8. |
Non-séparables
07:02
|
Daniel Jea Paris, France
Musicien, guitariste chanteur, de rock en français. En trio avec les deux musiciennes France Cartigny et Émilie Rambaud. Par ailleurs musicien, guitariste, sideman, pour divers artistes de la scène française depuis plus de 20 ans (Damien Saez - Garance - La Grande Sophie - Jérémie Bossone - Buridane - Françoise Hardy - Estelle Meyer - Bill Pritchard - The opposition - Junesex - Florent Marchet …) ... more
Streaming and Download help
If you like Daniel Jea, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp