1. |
Tourne
05:23
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TOURNE ( A/C Daniel Jea)
D’abord il y a ton regard qui m’invite
Mes mains qui repoussent les limites
De tes promesses hier tenues
Brusquement vers moi suspendues
Et puis la chaleur qui s’installe
Quand je me lance, tu te dévoiles
Comme tu viens chercher l’oubli
Fuir la détresse ou bien l’ennui
Allez
Au bord des lèvres se délient nos langues
Et crève, crève ton déni
Maintenant c’est ici que tu tangues
C’est pour ça que je tremble
Tournent nos têtes, tournent encore
Tournent nos têtes, toujours plus fort
Comme ivres morts
Sans jamais dessaouler
Tournent nos têtes, tournent
Puisque tout va, tout va bien
Jusqu’ici
Le souffle court irrégulier
Juste à deux doigts de perdre pied
A chaque instant tu bascules et tu brûles
Tout brûle tout autour
Et l’on retrouve cette première fois
Que l’on croyait perdue, sans voix
L’horizon inconnu
L’horizon là juste au-dessus
Allez
Au bord des lèvres se délivrent nos langues
Enfin ta trêve, ton répit
Maintenant c’est ici que tu plonges
Ici que je t’allonge
Tournent nos têtes, tournent encore
Tournent nos têtes, toujours plus fort
Comme ivres ou morts
Sans jamais dessaouler
Tournent nos têtes, tournent
Puisque tout va, tout va bien
Jusqu’ici
Et puis le temps nous enlace tous les deux inéluctablement
Et toi tu restes dans le sac, la tête dans le sac
C’est tellement plus facile d’éviter les miroirs
Tellement plus facile de te faire croire
Pour que tu oublies tout, parce que je n’oublie rien
Puisque mon corps se souvient et se laisse aller à te rappeler
Ces souvenirs que tu quittes
Cette histoire sans mémoire et sans suite
Allez
Au bord des lèvres se relient nos langues
Alors s’achève ton repli
Maintenant c’est ici que tu trembles
Ici que je te rassemble
Tournent nos têtes, tournent encore
Tournent nos têtes, toujours plus fort
Comme ivres morts
Et jamais dessaouler
Tourne ma tête et danse encore
Détourne ta tête au-dehors
Tu danses encore
Tu danses
Tournent nos têtes, elles dansent
Tournent nos têtes, elle danse
Puisque tout va, tout va, tout va, tout va,
Bien
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2. |
L'homme d'à côté
03:23
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L’HOMME D’À CÔTÉ ( A/C Daniel Jea)
Je suis l’homme d’à côté
Celui d’avant, celui d’après
Celui qu’on n’voit pas s’immiscer
L’autre que j’imaginais
Je suis l’homme d’à côté
Celui d’après celui d’avant
Pas au passé juste au présent
L’autre que t’imaginais
Là sur la scène, scène, scène
Là sur la scène, scène, scène
Le coeur balancé
Le coeur emporté
Le coeur balancé
Le coeur retourné
Je suis l’homme d’à côté
Le geste lent, vif, aéré
Les mains serrées, liées, croisées
Les autres portées vers la cime
Je suis l’homme d’à côté
Ces coeurs battants, ces mains levées
L’espoir qui tangue, qui illumine
Emporte tout et nous sublime
Là sur la scène, scène, scène
Là sur la scène, scène, scène
Le coeur balancé
Le coeur emporté
Le coeur balancé
Le coeur retourné
Je suis cet autre à mes côtés
Ces corps lâchés, coeurs enlacés
Mes yeux dans les tiens, détournés
Tout juste prêt à s’élancer
Je suis l’oeil d’à côté
Au seuil de ce monde agité
Au seuil de la foule, enchaîné
Tout juste prêt à se rêver
Là sur la scène, scène, scène
Là sur la scène, scène, scène
Nos coeurs balancés
Nos coeurs emportés
Nos coeurs balancés
Nos coeurs retournés
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3. |
Ce regard
04:53
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CE REGARD ( A/C Daniel Jea)
bleue noire sur la mer immense
de silence en silence, traversée
la nuit coule comme elle avance
sur ses derniers pas de danse, résignée
sans plus penser à rien d’autre, elle s’en remet
et la mort tapie dans l’ombre
attend lentement pour fondre à ses côtés
cet amour s’éteint quand sombre,
soudain suspendu, son souffle à mes côtés
sans plus penser à rien d’autre, elle s’en remet
ce regard, cette nuit
ce regard que j’oublie
ce regard, cette nuit
depuis je bois avec les fous à défaut d’être saoul
de mes veines s’ennivrer, se croire, se sentir épargné
et je laisse reposer ce rêve décomposé
recomposé sans fin pour mieux écouter respirer
au creux de mes pensées
ce regard, cette nuit
ce regard que j’oublie
ce regard, cette nuit
ce regard que j’oublie
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4. |
Et puis après
04:22
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ET PUIS APRÈS ( A/C Daniel Jea)
Là,
On est à l’ébauche, dans un bruit sourd
À se chercher
La poésie des yeux, sans un discours
Là,
Pas même hanté par les absences aux alentours
Planté là,
Sous le soleil, sans plus de sens qu’un peu d’amour
On se mélange comme on s’élance
On se mélange et on avance
Dans la nuit retrouvée
Et puis après
Jusqu’où aller ?
Et puis après
Où s’arrêter ?
J’ai bien connu
Des brulures et des ravages à n’en plus finir
Sans pouvoir en sortir
Je me souviens
De blessures, de rêves d’orages à perte de vue
Brisés à mains nues
On se mélange comme on s’élance
On se mélange et on avance
Dans la nuit retrouvée
Et puis après
Jusqu’où aller ?
Et puis après
Où s’arrêter ?
C’est dans tes bras que se lève le jour
Sur chacun d’eux que s’est écrit l’amour
Dans tes bras que je repars pour un tour
Et puis après, jusqu’où aller ?
C’est dans tes bras que se lève le jour
Sur chacun d’eux que s’est écrit l’amour
Dans tes bras que je repars pour un tour
Et puis après, jusqu’où aller ?
Où m’arrêter ?
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5. |
Dans la durée
04:12
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DANS LA DURÉE ( A/C Daniel Jea)
Aux sons des voix, des contacts
Envahi par le mouvement
Porté par les flots, le ressac
Lentement je m’étends
Et je file, élancé
Vers la fin des temps, le commencement
Sur ma lancée
Vers ces mains que j’entends
Sonder l’espace, l’univers
Se retrouver tête à l’envers
Où tout se referme et m’enserre
Doucement je descends
Et je file, élancé
Vers la fin des temps, le commencement
Sur ma lancée
Vers ces mains qui m’attendent
Dans la durée, prêt à sauter
A jamais quitter l’éternité
Dans la durée
Dans la tempête, l’ouragan
L’interminable oscillation
Ni tout à fait dehors, ni dedans
Poursuivre encore le mouvement
Au rythme de la respiration
Plus vite, plus encore je descends
Et je file, élancé
Vers la fin des temps, le commencement
Sur ma lancée
Vers ces mains que j’attends
Dans la durée, prêt à sauter
A jamais quitter l’éternité
Dans la durée, prêt à sauter
Respirer, quitter l’éternité
Dans la durée
Respirer
Respirer
Respirer
Dans la durée
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6. |
À nouveau
03:34
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À NOUVEAU (Daniel Jea / Daniel Jea & Alain Lubrano)
Engagées, nos âmes
Sur la voie trouble, écorchée
Des amants lassés, séparés
Enragées, nos veines
A n’en plus pouvoir se parler
Les allants d’hier, oubliés
Quand il n’y a plus de mots
Dehors existe encore
Quand on a plus ces mots
Qui nous ramènent
Au delà, à nouveau
Résisterons-nous encore
Sans laisser hurler nos corps ?
Embrasés, nos coeurs
Tournés vers un autre, un ailleurs
Entre nous, se figent et supplient
Enlacés, nos liens
Espérant un geste au moins
Entre nos deux mains envahies
Quand on a plus de mots
Résisterons-nous encore
Quand on n’a plus ces mots
Qui nous ramènent
Au delà, à nouveau
Sans se jeter au dehors ?
Sans laisser hurler nos corps ?
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7. |
À l'eau
04:46
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À L’EAU ( A/C Daniel Jea)
Quand je vois le monde sous mes pieds
Je me demande comment je fais
Mais j’avance inlassablement
Toujours debout, toujours devant
Je prends parfois des chemins de traverse
Ou d’autres encore en sens inverse
Et je m’élance, la tête à l’envers
Là sur les décombres d’hier
A l’eau, à l’eau
Mes idéaux
Se jettent à l’eau
Pour de nouveaux
Quand je sens le temps effacer
Le goût des amours oubliés
Alors je cherche les envies dans mes mains
Sous ma peau, jusqu’au lendemain
Qu’elles viennent se lover dans mes nuits
Blanches ou bien noires d’insomnies
Et qu’elles viennent étouffer les cris
Dans mon ventre redonner vie
A l’eau, à l’eau
Mes idéaux
Se jettent à l’eau
Pour de nouveaux
A l’eau, à l’eau
J’me jette à l’eau
Pour de nouveaux
A l’eau, à l’eau
Mes idéaux
Se jettent à l’eau
Pour de nouveaux
A l’eau, à l’eau
J’me jette à l’eau
Pour de nouveaux
Dans le silence autour de moi
Quand il m’enveloppe de sa voix
Je suis cette meute calme, immobile
Aux aguets, non, jamais docile
Maintenant je bois le monde à mes pieds
Doucement le laisse m’enivrer
Et puis je tente de l’apprivoiser
Sans savoir si j’y’arriverai
Et j’avance encore, droit devant
Toujours debout, toujours vivant
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8. |
Les fauves
04:22
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LES FAUVES ( A/C Daniel Jea)
entre ces murs
tout est transformé
entre ces murs
s’élève l’inavoué
entre ces murs
tu n’es plus sûr
tu n’es plus sûr de ce rêve éveillé
de l’envie qui passe au travers
de la vie qui passe à l’envers
les fauves, lâches
lâche les fauves
les fauves, lâches
lâche et ose
lâche les fauves
les fauves, lâches
lâche les haut
entre ces murs, tu apprends à tuer
résolument devenir cet autre que tu es
tournoyer, valser, en proie au désespoir, seul dans ta chair
passe devant, au devant, de l’autre côté de l’amer
les fauves, lâches
lâche les fauves
les fauves, lâches
lâche et ose
lâche les fauves,
les fauves, lâches
lâche les fauves
solidaires, solidaires
les fauves, lâches
lâche les fauves
les fauves, lâches
lâche les haut
entre ces mains
à découvert
laisse venir, elle cherche à te plaire
laisse venir, elle cherche à te plaire
laisse venir, elle cherche à te plaire
laisse venir, laisse venir, laisse venir
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9. |
Aux détours
05:26
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AUX DÉTOURS ( A/C Daniel Jea)
Au sortir de la route je me suis laissé envelopper
Comme un paquet bien ficelé
Et je me suis perdu de vue en forêt, en pleine nuit, jusqu’à basculer
Au sortir de la route j’ai commencé par fuir
Puis j’ai réussi à parler
Mais le ciel comme les arbres se sont tout à coup mis à tanguer
Juste assez
Juste de quoi
Me faire crever de peur
Juste assez
Juste de quoi
Me crever le coeur
Aux détours, éveillé
A l’affût, avalé
Aux détours, oublié
Celui que j’étais
Aux détours, réveillé
A l’affût, avalé
Aux détours, s’oublier
Et puis recommencer
Aux détours de la voie je me suis laissé emporter
Par la vague et le sol, embrassé
Ne laissant derrière moi que tôle et vie froissée
Cherchant autre part où aller
Aux détours de la voie j’ai croisé tous ces chiens lâchés
Que, comme moi maintenant, plus rien n’arrêtait
Puis le sol et les arbres sous mes pieds se sont à nouveau mis à valser
Juste assez
Juste de quoi
Me faire crever de peur
Juste assez
Juste de quoi
Me crever le coeur
Aux détours, éveillé
A l’affût, avalé
Aux détours, oublié
Celui que j’étais
Aux détours, réveillé
A l’affût, avalé
Aux détours, s’oublier
Et puis recommencer
Aux détours de la vie tant de possibilités
Tant de désirs inachevés
Tant de mensonges énoncés
Que l’on prend pourtant bien soin d’étouffer
Aux détours, aux détours
Aux détours de ma vie qui défile et emporte avec elle
Ce qu’il me reste d’illusions passées
J’ai suivi ces chiens affamés dans leur course, sans même me retourner
Aux détours
Aux détours de la vie je me suis laissé aller
A croire à nouveau et je m’y suis jeté, alors
Alors le ciel, le sol, les arbres se sont ouverts à mes pieds
Juste assez
Juste assez
Juste assez
Pour libérer les peurs
Juste assez
Juste assez
Juste assez
Pour délivrer les coeurs
Aux détours, éveillé
A l’affût, avalé
Aux détours, délaisser
Celui que j’étais
Aux détours, réveillé
A l’affût, avalé
Aux détours, s’oublier
Pour mieux recommencer
Pour mieux recommencer
Pour mieux recommencer
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10. |
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PENDANT QUE LES CHAMPS BRÛLENT (Daniel Chenevez / Muriel Moreno)
Des arbres se penchent
C'est plus fort, plus fort que tout
Accrochée aux branches
L'air me semble encore trop doux
Dans l'herbe écrasée, à compter mes regrets
Allumette craquée et tout part en fumée
Pendant que les champs brûlent
J'attends que mes larmes viennent
Et quand la plaine ondule
Que jamais rien ne m'atteigne
Ce soir-là on s'est embrassés sans se parler
Autour de nous, le monde aurait pu s'écrouler
Les yeux cernés, des poussières dans les cheveux
Au long de mes jambes, la caresse du feu
Pendant que les champs brûlent
J'attends que mes larmes viennent
Et quand la plaine ondule
Que jamais rien ne m'atteigne
Les yeux cernés, des poussières dans les cheveux
Au long de mes jambes, la caresse du feu
Pendant que les champs brûlent
J'attends que mes larmes viennent
Et quand la plaine ondule
Que jamais rien ne m'atteigne
Pendant que les champs brûlent
J'attends que mes larmes viennent
Et quand la plaine ondule
Que jamais rien ne m'atteigne
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Daniel Jea Paris, France
Musicien, guitariste chanteur, de rock en français. En trio avec les deux musiciennes France Cartigny et Émilie Rambaud. Par ailleurs musicien, guitariste, sideman, pour divers artistes de la scène française depuis plus de 20 ans (Damien Saez - Garance - La Grande Sophie - Jérémie Bossone - Buridane - Françoise Hardy - Estelle Meyer - Bill Pritchard - The opposition - Junesex - Florent Marchet …) ... more
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